Chief Risk Officer (CRO) : le stratège de la gestion des risques
Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Pourquoi ?
Que ce soit dans la finance, l’assurance ou encore la tech, le Chief Risk Officer (CRO) est l’ange gardien des entreprises. Chargé d’identifier, d’évaluer et de gérer les risques pouvant impacter la stabilité d’une organisation, il opère souvent dans l’ombre, mais son rôle est crucial. Avec des crises financières et cyberattaques en embuscade, ce stratège du risque est plus indispensable que jamais. Zoom sur un métier où vigilance et anticipation sont les maîtres-mots !
Les missions du Chief Risk Officer
Le CRO, c’est un peu le Sherlock Holmes de l’entreprise, mais sans la loupe et avec un bon tableur Excel. Son job ? Repérer et analyser tous les dangers potentiels : risques financiers, opérationnels, réglementaires ou encore cybernétiques. Il élabore des stratégies pour minimiser ces menaces et veille à ce que l’entreprise respecte les réglementations en vigueur.
En bref, il doit :
- Identifier et analyser les risques liés à l’activité de l’entreprise
- Définir et mettre en place des politiques de gestion des risques
- Assurer la conformité réglementaire et anticiper les évolutions législatives
- Collaborer avec les autres directions (finance, juridique, IT…) pour une approche globale du risque
- Communiquer régulièrement auprès de la direction et du comité exécutif pour orienter les décisions stratégiques
Quelles compétences pour exceller ?
Le CRO doit jongler entre plusieurs disciplines : finance, droit, gestion des risques, mais aussi cybersécurité. Il doit donc posséder des compétences pointues en :
- Analyse et gestion des risques : Savoir détecter et quantifier les menaces avant qu’elles ne deviennent des catastrophes.
- Connaissance réglementaire : Être incollable sur les lois et normes qui encadrent son secteur d’activité.
- Maîtrise des outils de modélisation et d’analyse : Car oui, les chiffres et les statistiques sont ses meilleurs alliés.
- Compétences en communication : Convaincre le COMEX qu’un plan d’action est nécessaire, ça ne se fait pas en chuchotant !
Les soft skills qui font la différence
Outre les compétences techniques, un bon CRO doit être :
- Visionnaire : Anticiper les risques avant qu’ils ne se concrétisent.
- Pédagogue : Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs aux enjeux du risque.
- Réactif et adaptable : Les crises ne préviennent pas avant d’arriver.
- Éthique : Car gérer les risques, c’est aussi veiller à la réputation et aux valeurs de l’entreprise.
Un métier en pleine évolution
Le rôle du CRO ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment avec la montée en puissance des régulations et des cybermenaces. Les entreprises recrutent de plus en plus ces experts capables d’assurer leur stabilité face aux incertitudes du marché.
L’actualité le prouve : Vanessa Le Leslé, passée par le FMI et JP Morgan, a récemment rejoint Lydia en tant que Chief Risk Officer (source). De même, Diane Reille a intégré le Comex d’iBanFirst en tant que Head of Risk (source), preuve que cette fonction est de plus en plus stratégique au sein des entreprises.
Envie d’en savoir plus ?
Si la gestion des risques vous passionne et que vous rêvez d’un poste à responsabilité, le métier de CRO est peut-être fait pour vous ! Découvrez plus de métiers passionnants dans notre Guide des Métiers – Media Dreams.